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Les rails de la réflexion (2 photos + 1 bonus)

Josse

Comparons deux scènes a peu près identiques qui prennent place par des soirs hivernaux et pluvieux séparés de quelques jours, l'une avec un appareil et un objectif dépassés, l'autre avec du matériel plus moderne.


Laquelle préférez-vous ? J'ai une petite préférence pour la première pour l'ambiance générale, non sans m'accorder un satisfecit pour la seconde.


N'hésitez pas à commentez ci-dessous, à liker et à partager (ouais, je fais mon influenceur beauté... l'essai d'un nouveau blush effet pailleté ne devrait tardé...).



D'ocre et de cyan


Le tramway orléanais, est mordoré, le confondant avec la teinte tungstène des éclairages publics. L'ensemble est ici en opposition avec l'illumination bleutée de la cathédrale d'Orléans pour les fêtes de fin d'années.


Cette scène a été saisie avec un vieil objectif soviétique datant a priori de 1963 si j'ai bien décrypté sa référence (Jupiter-11 134 mm f4.0 pour les mordus) et un appareil photo âgé de presque 10 ans (Fujifilm X-T1).


Ce mariage a un rendu "argentique" avec moins de détails et un nivellement des couleurs, ce qui donne une image plus "analogique", plus "organique", plus "vintage".






Prendre son temps


Les gouttes d'eau sur l'objectif forment les tâches heptagonales. Finalement, ce n'est pas une erreur, un oubli d'essuyage, mais une démarche créatrice de l'auteur pour une évoquer d'un monde qui se veut parfait mais qui ne peut résister à Mère Nature (voilà, voilà...).


L'aspect éthéré des drapeaux est du à un temps de pose de plusieurs seconde pour capturer plus de lumière, notamment le reflet sur le rail. En réel, la scène était bien plus sombre. Le "gommage" des piétons est un autre effet (avantage ?) de la pose longue.


Un objectif et un appareil moderne capturent plus de détails et de nuances, qui plus est si on prend en compte la faible résolution et la compression des photos sur ce blog qui atténuent amplement ces différences.





Bonus


Voici l'effet d'une source de lumière forte sous une pluie battante à travers un autre objectif russe (Helios 44) des années 1970.




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